Dernière modification le 10 août 2021
Pratiquer le Network as Code, qui se décline en différentes appellations dans la littérature (NetDevOps, NetOps, Infrastructure as Code, Intent Based Networking, …), fait appel à un simulateur réseau pour monter rapidement un environnement sans pour autant posséder tout le matériel nécessaire.
Si le but recherché est d’accéder à un équipement ou deux pour s’entrainer à la pratique du langage de commande (EOS, IOS, NXOS, Junos…), d’une technologie réseau (VXLAN, EVPN/VXLAN, MLAG,…) ou de techniques et technologies d’automatisation (Ansible, Python/Nornir, RESTCONF, NETCONF, gNMI/gRPC, …), il existe de nombreuses solutions qui peuvent s’accommoder de peu de ressources. Mais lorsqu’il s’agit de monter un véritable lab pour reproduire un environnement de simulation complet, on se rend compte qu’il faut rapidement disposer de ressources CPU et RAM importantes. La quantité nécessaire dépasse facilement les ressources disponibles sur une machine de développement ou d’enseignement.
Pourtant il peut s’avérer pratique d’être autonome et de ne dépendre ni d’un serveur additionnel, ni d’une ressource internet, sans pour autant mettre sa machine en surchauffe. Croyez moi, un MacBook Pro qui chauffe pendant la saison d’été c’est très désagréable pour les poignets et plus globalement pour la température ambiante.
Pour monter un environnement de virtualisation sur le MacBook, rien n’est plus rapide et léger que Multipass de Canonical. C’est la méthode recommandée pour créer des machines virtuelles Ubuntu sur Ubuntu. Il est conçu pour les développeurs qui souhaitent un nouvel environnement Ubuntu avec une seule commande et fonctionne sous Linux, Windows et macOS. Multipass utilise la virtualization native de chaque système d’exploitation sur lequel il est installé : Hyper-V sur Windows, HyperKit sur macOS et KVM sur Linux, pour une surcharge minimale et un temps de démarrage le plus rapide possible.
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