Salt, de la société SaltStack, est un sujet dont je n’ai pas parlé depuis plus d’un an car le support de Python3 pour le « Syslog Engine » n’était pas fonctionnel et nécessitait d’utiliser un environnement de développement spécifique.
Entre le fait que ce problème soit réglé et que SaltStack ait été rachetée par VMWare, c’est le bon moment pour proposer un rappel sur cette solution qui ne manque pas d’intérêt pour faire du « Human-driven Automation », du « Event-driven Automation » et du « Machine-driven Automation » avec un outil structurant.
Salt utilise un modèle de communication serveur-agent, bien qu’il fonctionne aussi en tant qu’utilitaire de gestion de serveur unique autonome, et offre également la possibilité de s’exécuter sans agent via SSH.
Le composant serveur s’appelle « Salt master » et l’agent s’appelle « Salt minion ». Le « Salt master » est responsable de l’envoi des commandes aux « Salt minions », puis de l’agrégation et de l’affichage des résultats de ces commandes. Un seul « Salt Master » peut gérer des milliers de systèmes. Salt communique avec les systèmes gérés à l’aide d’un modèle « publish-subscribe ». Les connexions sont initiées par le « Salt Minion », ce qui signifie que vous n’avez pas besoin d’ouvrir de ports entrants sur ces systèmes (réduisant ainsi le vecteur d’attaque). Le « Salt Master » utilise les ports 4505 et 4506, qui doivent être ouverts pour accepter les connexions entrantes.
Continuer la lecture de « Salt Junos Proxy Minion »